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QUI A TUÉ LE TRAIN ?

Mai 2019. Nous entendons parler du collectif de l'Étoile de Veynes. Les
problématiques liées à la menace de disparition des petites lignes de train nous questionnent. 

Elles touchent à nos choix de vie, d'habiter, à l'accessibilité, à notre libre circulation, à l'égalité de traitement entre territoires. 

Juillet 2019. Désireux.ses de mettre nos moyens d'expressions documentaires - à savoir le son, la photo et la vidéo - en lien avec les habitant.e.s d'un territoire en lutte, nous passons une semaine à Beaumugnes pour rencontrer les acteur.rice.s locaux.les, les militant.e.s du collectif, les habitant.e.s et les élu.e.s.

ARRÊT

SAINT-JULIEN-EN-BEAUCHÊNE

00:00 / 05:29

Rencontres avec les habitant.e.s de  Saint-Julien-en-Beauchêne

Série de cyanotypes

02_film_chefdegare
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ARRÊT

MONMORT

Voix entrecroisées de chef.fe.s et personnel de gare

ARRÊT

SANS NOM

04_tournemonte
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Documentaristes en errance

05_voyage facteur
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"Ils condamnent tout le service public en fait."

00:00 / 05:35

Visite d'anciennes maisons de gardes-barrières

ARRÊT

AUX BARRIÈRES

07_voyage Franck
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"Ils préfèrent le train que le bus."

ARRÊT

VEYNES

00:00 / 09:23

Conversation avec les membres du collectif de l'Étoile de Veynes

Mur d'investigation
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"Il est 13h33"

00:00 / 04:09
ARRÊT

LUS-LA-CROIX-HAUTE

Entretien avec un chef de gare

11_voyage Lionel final
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"C'est le service public qui traverse dans la montagne, c'est quelque chose de fort quoi."

12_train VS voiture
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ARRÊT

CROISÉ

Voitures vs train

ARRÊT

1er Août 2019, Beaumugnes

J'ai vécu les dix-huit premières années de ma vie à Gap. Aller à la grande ville pour moi, c'était aller à Grenoble. Donc j'ai pris un nombre incalculable de fois le train entre ces deux endroits. J'adorais passer dans le Triève en particulier car depuis les rails, on avait des vues bien plus sauvages que depuis la route. C'était incroyablement immersif. Depuis le hall des nouveaux TER, aux vitres immenses, dans ce véhicule qui semblait frôler la forêt, avec l'air de la montagne qui s'engouffrait à chaque ouverture en gare. Comme pour beaucoup de gens, le train avait le don de me glisser dans un état très particulier de somnolence, pétri d'images et d'ambiance. Quand plus tard, j'ai dû à tout prix utiliser ses trajets pour travailler, ce fut d'ailleurs à grande peine tant j'étais attirée par l'état contemplatif dans lequel me mettait ce rythme particulier. Mais déjà à cette époque, le train était synonyme de galère permanente. Il m'a fallu attendre mes années d'études pour réaliser que cela était dû en parti à la situation déshéritée de Gap. Sur cette ligne allant à Grenoble, il n’y avait en général qu’un wagon condamnant une bonne partie des voyageurs à rester debout, tout serré comme des sardines. De quoi te faire grincer des dents d’avoir payé ton billet à des prix déjà relativement hauts à l’époque.

DIWA

ARRÊT

SOUVENIR

00:00 / 08:07

La ligne de train en archives

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